Kadarnaet eo bet ar bajenn-mañ
A dewo palez ar roue
Hag un anter ar ger goude ! —
War-benn ’n de-warlerc’h ar beure,
Oa arru ’r Markiz gant he arme :
— Mar be distrujet ma breur-kez,
Me ’lako ann tan er palez !…… —
Ar Markiz oa er c’hoste-man,
Ar Varkizes ’n tuz-all d’ez-han.
Ann den-a-lezenn, pa welaz,
D’ar Varkizes a lavaraz ;
— Kasset ho preur gant-oc’h d’ar ger,
N’ zousiann ken euz ann afer !…. — [1]
Kanet gant Garandel, leshanwet kompagnon dall.
Kerarborn, 1844.
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- ↑ Ce dénouement n’est pas d’accord avec l’histoire. En effet, François de Rosmadec, comte Des Chapelles, qui est le héros de notre ballade, fut décapité à Paris en 1627. Komt ar Chapel, breur ar Markiz, dit le chant breton, et, en effet, il était frère de Sébastien, marquis de Rosmadec et gouverneur de Quimper. Y aurait-il quelque rapport historique entre cette pièce et celle qui se trouve à la page 366 et suivantes de notre recueil, sous le titre de : Le Seigneur de Rosmadec ? Les chanteurs, fidèles à leur habitude de défigurer les noms propres, prononcent presque tous Contrechapel. Voir dans le Barzaz-Breiz, p. 301, le Page de Louis XIII, qui correspond à ce gwerz.