pour lesquels surtout il a été écrit. Permettez-moi, Monseigneur, de vous remercier du fond du cœur,
En me reconnaissant,
de votre Grandeur,
l’humble, dévouée et reconnaissante fille,
Anne de Jésus,
Fille du Saint-Esprit.
Crozon, le 30 Septembre 1868,
(Féte de saint Jérôme.)
Ma chère Fille,
Je voudrais être assez habile en brezounek pour vous dire, dans cette belle et antique langue de notre Bretagne, que je loue et bénis de cœur votre Istor Breiz. Mais, hélas ! je ne suis encore qu’un écolier en cheveux gris, dont le seul titre est l’amour de ce qu’il étudie, et le ferme vouloir d’y réussir. Vous m’y aiderez par votre livre qui me rappellera tout à la fois l’histoire et la langue de l’Armorique.
Je suis heureux de voir à ce livre le modeste nom religieux d’une fille du Saint-Esprit qui en portait un plus noble aux yeux du monde. Qu’elle fleurisse chaque jour davantage, cette chère Congrégation qui renferme tant de belles âmes ; qu’elle fleurisse par une instruction de plus en plus sérieuse et complète, vivifiée par la plus solide et la plus aimable piété !
Vous aurez contribué pour votre part à ce résultat, objet de mes constants efforts, ma chère fille.
Recevez donc, pour vous, et pour votre ouvrage, la meilleure de mes bénédictions.
† AUGUSTIN,
Évêque de Saint-Brieuc
et de Tréguier.