Nitra.
Nitra ! Nitra ! Mes konzet ta ! Mar doh un dén konzet breton, mar doh un diaul, konzet gallek, mes laret t’ein émen éma en hent e ia ag er lann-ma betag Brambis. Me béou d’oh ur chopinad, ha kani mat, er hueh ketan ma pasehet é me repér. Konzet enta ! Bout mar don meù ne glaskan ket chom de dremén en noz ama. Mar doh fariet me ziskoei d’oh hous hent eué. Deit ta ! Deit ta ! (Ean e goeh ar é graboneu). Deit de ziskoein d’er heh meùér en hent d’er gér !… M’hou kleu erhoal é vourboutat ardran er garh… Mil malleh ru ! Più zou azé ?
Rien.
Rien ! Rien !… Allons, parle donc ! Si t’es un bomme parle en breton, si c’est toi le diable, parle en français… Dis-moi donc le chemin de Brambis… Ah ! je t’en paierai une fameuse, moi ! Parle donc !… Parce que je suis saoûl, ce n’est pas une raison de passer la nuit dehors. Viens donc ! Viens donc montrer à un pauvre malheureux son pauvre chemin !… Je t’entends bien grognonner là derrière la haie. Mille malédictions rouges, qui est là ?