Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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En Ozeganned. — Les Korrigans.
gulieu.
Krénein e hran kement… kement !… Glubet em es rah me lavreg !
maheu.
Iviz me moéz zou genein-mé, ker iein, ker iein ar me eskern, ma krenan el en dil ér gué pen des aùél ; men diùar nen des chet mui nerh erbet d’em doug pelloh, mem brér keh. Ret e vou d’omb dichuèh ama… é kreis er lann gortoz en dé ! (Ean e goèh ar en doar.)
gulieu.
Gortoz perchanj er marù eué.
maheu.
Allas !
gullieu.
Je sue tellement… tellement que ma chemise en est toute trempée.
maheu.
Moi, j’ai celle de ma femme sur le dos, si froide, si froide… que j’en tremble, comme les feuilles, un jour de grand vent; mes jambes n’ont plus la force de me porter plus loin, mon vieux frère. II faut nous arrêter ici… En pleine lande, attendre le jour.
gullieu.
Attendre aussi la mort sans doute !
maheu.
Hélas !