Traduction française en vers de FR.COPPÉE |
Musique de
L. A. BOURGAULT-DUCOUDRAY |
I Pa dec’h kwit euz ar c’horf, an Ene lavar’n eur nijal II — Ene kêz ’benn neuze va ludu da netra vo êt |
I
Quand l’âme fuit le corps
Elle murmure en s’envolant :
« Je m’en vais te quitter.
Mon pauvre corps pour bien longtemps,
Nous nous retrouverons au dernier jugement (bis)
II
— Mon âme, en ce temps là,
Ma cendre même aura passé,
— Mon corps, ne doute pas,
Je saurai bien te retrouver.
Dieu qui créa la chair peut la ressusciter ! (bis)
Cette mélodie est dans le mode mineur, qui n’est pas à beaucoup près le mode le plus répandu qu’il y ait en Bretagne. Sa construction rythmique serait tout â fait régulière, sans l’apparition d’une mesure à 9/4 dans la phrase finale.