Pajenn:Buhez Santez Nonn.djvu/32

Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
xxvii
du buhez santez nonn.

les endroits qui ne s’y accordent pas.

Si j’ajoute que notre manuscrit ne connaît pas de changements euphoniques dans les consonnes, qu’il emploie le q et le c qu’on a voulu exclure récemment de l’alphabet de notre langue, qu’il contient un certain nombre de variantes ou de corrections écrites de la même main que le reste du poëme [1] ; c’est afin de relever, autant que possible, tout ce qui peut contribuer à le faire connaître sous le rapport matériel.

Toutes mes recherches pour connaître l’auteur du Buhez ont, jusqu’à ce jour, été inutiles. Je manque aussi de renseignements positifs sur l’époque de sa composition. J’en dirai cependant quelques mots par manière de recherches, plutôt que d’affirmation. Je sais bien qu’il est des considérations qui peuvent suppléer, en quelque sorte, à des preuves directes et

  1. Dans deux ou trois endroits, une main assez moderne a écrit entre les lignes des mots bretons qui ne se lient ni avec ce qui suit ni avec ce qui précède. Je les ai cependant conservés, mais en les entourant de crochets, parce que je voulais donner comme un fac simile de mon manuscrit.