Pajenn:Buhez Santez Nonn.djvu/51

Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
xlvi
préface

sortir la pensée de l’auteur [1] ; car je n’ai eu d’autre but, en faisant cette publication, que de mettre entre les mains des savants un document propre à fournir matière à des travaux qui seraient importants, je dirai même glorieux pour notre pays.

Si dans cette préface, je suis parvenu à soulever quelques-unes des questions que cet ouvrage peut suggérer, peut-être même à en indiquer la solution, je me fais gloire de déclarer hautement que je le dois à la direction qu’a bien voulu donner à mes travaux le savant illustre qui permet au Buhez de paraître sous ses auspices.

Au moment où l’on imprimait cette dernière feuille, la mort est venue m’enlever en M. Raynouard l’ami qui souriait à mes efforts et le guide qui se plaisait à m’initier dans l’art si périlleux de la critique, art qu’il possédait au suprême degré.

  1. Ces corrections qui quelquefois s’éloignent du mot à mot de l’auteur, se bornent presqu’au discours de saint Gildas, je m’en suis totalement abstenu à partir de la feuille six.