II
II
11. Pendant sept ans Berjèren ne fit que pleurer ; quand arriva la huitième année, elle se mit à chanter. 12. Or, un jeune dragon, passant par la grande route, l’entendit chanter, et il s’arrêta. 13. — Arrête, mon petit page, tiens la bride de mon cheval, car j’entends chanter là-bas sur la montagne. 14. Car j’entends une voix douce, la plus douce qui soit au monde ; voilà sept ans passés que je ne l’ai entendue. 15. Détourne au plus vite, mon petit page, détourne les chevaux, que j’aille, à travers la lande, trouver la jeune fille. |