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Ar bajenn-mañ n’he deus ket ezhomm da vezañ adlennet.
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ER HANDERW FAL


9. — « Vous viendrez avec moi à la veillée, votre mère vous laissera venir. »

10. — — Ma fille, quand vous aurez soupé, vous irez à la veillée, si vous le voulez.

11. — « Vous irez à la veillée, si vous le voulez, puisque c’est avec votre cousin que vous devez aller. »


II


12. — Cependant, la jeune fille soupirait : son cœur était rempli de tristesse.

13. — Au moment de franchir le seuil, elle dit : — « Mon cher cousin, écoute, écoute ;

14. — « Mon cher cousin, écoute, écoute, je ne sais pas ce que j’entends.

15. — « J’entends les flots qui s’entrechoquent et les pies qui jasent. »

16. — — Ma cousine, venez toujours, ne craignez pas, puisque je sens avec vous.

17. — Tout en cheminant, il lui demanda son mouchoir.

18. — — Non, vous n’aurez pas mon mouchoir, il est resté tout plié dàns mon armoire.

19. — — Eh bien, si votre mouchoir est resté à la maison, vous me prêterez le coin de votre tablier.

20. — — Vous n’aurez pas le coin de mon tablier, car le devant de ma robe est en mauvais état.

21. — — Quand le devant de votre robe serait en mauvais état, vous en avez une autre sur vous.

22. — « Vous en avez aussi deux autres à la maison : vous n’en aurez plus besoin. »

23. — Il saisit le coin du tablier de sa cousine et lui en enveloppa la tête.