Pajenn:Cadic J.-M. - Kanen gouil Yehan - RBV,1897 (T2).djvu/8

Ar bajenn-mañ n’he deus ket ezhomm da vezañ adlennet.
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CHANT DE LA SAINT JEAN


« Le mal de saint Jean est un mal bien pénible : puissiez-vous ne jamais l'éprouver.

« O saint Jean, mon saint patron, enlevez ce mal de mon cœur !

« Enlevez ce mal de mon cœur, et je vous ferai une offrande.

« Je vous ferai une offrande, la plus belle de votre pardon :

« Une croix en argent, une bannière, un calice et un ciboire en or ;

« Un calice et un ciboire en or, une garniture pour chaque autel,

« Et pour l’église une ceinture de cire qui en fera largement plus de trois fois le tour.

— A Saint-Jean il y a une fleur qui n’est ni rouge ni violette.

Qui n’est ni rouge ni violette : elle n’a que la couleur de la maladie.

A Saint-Jean il y a une fontaine, où les malades trouvent leur guérison.


(Recuelli et traduit par J.-M. Cadic).