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Ar bajenn-mañ n’he deus ket ezhomm da vezañ adlennet.
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LÉZEN EN APOSTA


Messieurs les ecclésiastiques, si vous voulez aller en ville, vous êtes obligés de mettre la cocarde nationale.

Oui… (etc).

Pour vous, religieux congréganistes, je vous plains d’avoir été obligés de céder vos places à des tailleurs.

Oui… (etc).

Que c’est triste de voir un tailleur monter en chaire dans la chapelle des Lices !

Oui… (etc).

Il a quitté son aiguille et ses grands ciseaux pour aller prêcher la loi protestante.

Oui… (etc).

C’est un aubergiste quelconque, un marchand de vin qui, en ce temps-ci, règle les offices divins.

Oui… (etc).

Quelle horrible chose que de voir les soldats, comme autrefois les juifs, pourchasser l’Evêque !

Oui… (etc).

Rechercher les prêtres pour les incarcérer et les envoyer à la mort !

Oui… (etc).

Désirez-vous connaître l’auteur de la chanson ? il est bien enrhumé, ne le demandez pas.

Oui, quelle belle chose !
Oui, quelle horrible chose
Que la loi de l’apostat !


Recueilli et traduit par J.-M. Cadic.