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Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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L’ARMORIQUE EN 1867.



« Solitaire génie des terres celtiques ! Je te cherche souvent soit sur les grèves battues par la mer de l’île d’Enlli, soit le long du détroit charmant du Menaï, rougi par le soleil couchant et non plus par le sang des Druides ; soit sur les tristes marais de l’île d’Anglesey, au-dessus desquels souffle avec violence le vent du Nord, tandis que les vagues de l’hiver battent les ruines d’Aberffraw ; soit plus loin dans les plaines de l’Angleterre, où le Cercle des Géants nous invite à croire que ses mystérieuses pierres ne sont pas sans rapport avec le vieux monde entouré par le soleil et les étoiles ;

II.

Nor less, dark-browed Genius, dost thou sit
In soaring camp and varions battle-ground,
Whether in Powys holding closest knit
The great Silurian’s memory, or around
Stratheam’s fair meads where living streams resound
The name of Galgacus ; and it is thine,
Patron and guardian Presence though discrowned,
To watch o’er choir and college, cell and shrine,
Where burned through centuries dark, song, leaming, faith divine.


Hogen chom a rez ivez war al leac’hiou huel ;
Chom a rez ivez, Awen, war meazou ar brezel,
E bro brudet a Bowys, bro ar Sellour distak,
Pe a-hed douriou Stratheam a wel ato Galgak.

Evid oud da vont tristik ha didalgen hiriou,
Ouz it-te a zell difenn hor gwen hag hor giziou,
Ouz it-te a zell difenn kor ha skol ar Varzed
Ar skiant, hag ar furnez, ann Doue heb-ken, bepred.


« Mais tu ne résides pas moins, ô génie rêveur, dans les camps élevés ou sur les divers champs de bataille, ou dans le pays de Powys qui garde bien la grande mémoire