AUX BARDES DE CAMBRIE. 101
Avec leur barbe vénérable et leur robe blanche , Instruisant du haut des Dolmen.
Cîhantez le peuple plein d'énergie, Les hommes forts qui ont entassé Les ims sur les autres des rocs énormes Pour la sépulture de leurs chefs;
Qui ont dressé les dolmen et les menhirs Encore debout après bien des siècles , Et qui diront toujours : <!C Le pays de Bretagne ne périra pas ! d
C3iantez encore , d'une voix sonore , La bataille sanglante et la guerre , Le roi bouillant , le roi loyal , Arthur à la grande épée d'acier ;
Quand, monté sur son coursier gris , bardé de fer H se précipitait avec impétuosité Au milieu des ennemis , Et les écrasait comme des fourmis.
Chantez Riwal , le sorcier Riwal , Le barde satirique , Enfourchant un manche à balai Pour s'envoler au sabbat ;
Et la foule des démons qui l'entoure En hurlant à travers les champs , Et les nains noirs de la colline Entraînés dans leur folle ronde ;
Et les marsouins aux longs grognements , Et les chevaux marins qui hennissent Sur la cime des vagues écumantes , Quand rugit la tempête et gronde le tonnerre ;