Pajenn:Congres celtique international.djvu/539

Ar bajenn-mañ n’he deus ket ezhomm da vezañ adlennet.

CYMRU A ARVOR. 427

Drear beaches, wind-swept sand-dunes, Slow streamlets , granité mounds ;

AU tell us we are parted From home's accustomed bounds.

Nous quittons nos collines et nos vallées, nous quittons nos rivages kymriques — les flots amis qu'ont passés nos pères, nous les traversons aussi. Autour de nous s'éten- dent les forêts de chêne, revêtues des splendeurs de l'automne, et les landes où le butor fait son nid, et les mares bordées de joncs — les plages solitaires, les sables que le vent balaie , les ruisseaux au courant paresseux , les collines de granit — tout nous rappelle que nous ve- nons d'abandonner les frontières bien connues de notre patrie.

But what though Nature vary

Her many-jewelled robe, The Geltic heart beneath it

Throbs changeless o'er the globe ! We hear the fervid accents

Of child and maid and man , That Edward heard in Gwynedd ,

That Cœsar heard in Vannes : And as our grandsires spoke them

Our grandsons still shall speak , Hushed hère and there , it may be ,

Or tremulous and weak : But till the winds, careering,

Grow mute 'neath Fashion's spell , Till Power's jealous murmur

The sea's deep voice can quell , Till Art can train the thunder

To tell the tlute's soft taie ; The Briton's tongue shall cease not ,

Nor the Briton's lineage fail. .

Mais , bien que la nature se plaise à varier les nom- breux joyaux dont elle fait sa parure, le cœur celtique qu'a-