Pajenn:Congres celtique international.djvu/540

Ar bajenn-mañ n’he deus ket ezhomm da vezañ adlennet.

428 CYMRU A ARVOR.

britent les plis de sa robe aux mille couleurs ne saurait changer sous aucun climat. N'entsndons-nous pas au- jourd'hui sur les lèvres de l'enfant, de la vierge, de l'homme, résonner les accents passionnés qu'Edouard entendit dans Gwynedd, et Gé^ar à Yannes? De même que nos aïeux ont parlé la langue celtique, nos arrière- neveux la rediront .encore, quelque faible ou tremblante qu'elle soit ça et là. Mais jusqu'à ce que les vents s'arrê- tent dans leur carrière ; jusqu'à ce que le murmure jaloux du Pouvoir impose silence à la voix de l'Océan ; jusqu'à ce que l'Art enseigne au tonnerre à simuler la douce mélodie de la flûte ; alors seulement la langue du Breton cessera de se faire entendre , alors seulement s'éteindra la lignée du Breton.

Again we look on Arvor

Not unfamiliar now , Dear sister of our Cymru ,

Though sadder be her brow : See , through the veil Ghange-woven

The changeless Spirit burns ! See , through the mist of Ages

The heroic Past returns !

Encore une fois , il nous est donné de te voir , Arvor — Arvor, qui nous est maintenant mieux connue — sœur chérie de notre Gymru , quoique son front soit assombri. Voyez ! le regard étincelant de l'Esprit perce à travers le voue que les vicissitudes du temps ont tissé. Voyez! les brumes des siècles s'entr'ouvrent pour nous rendre l'hé- roïque Passé !

From Penmarch's Point with sunset

Golden , to brimming Loire ; From Gornouaille's wave-washed granité

To Quiberon's sand-ribbed shore : From where world-weary Tanguy ,

On the lone foreland's rim , Mid driving foam and sea-shock

Raised the rejoicing hymn ;