Pajenn:De Carne - Yannig mil vicher, 1927.djvu/4

Adlennet eo bet ar bajenn-mañ



ARGUMENT


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Jean Pogamm fait tous les métiers, mais il les exerce tous en dépit du bon sens. Sa maladresse et son inexpérience l’entraînent dans une série d’aventures très désagréables pour lui. Traduit devant la justice, il fait l’idiot sur les conseils d’un huissier véreux. La chose tourne mal, car la ruse aboutit à le faire enfermer dans un asile d’aliénés. Il s’en échappe et prend un nouveau métier, le vingtième peut être ; il se fait colporteur. Il est pris pour un bandit redoutable, et comme la loi martiale règne en ce moment dans le pays, il passe devant un Conseil de guerre et n’échappe qu’avec peine à une condamnation à mort. Reconnu innocent, il fait ses confidence au capitaine qui présidait le Conseil, et, comme il est jeune et vigoureux, il finit par se faire soldat. Le capitaine tire la morale de l’histoire :

L’homme étant soumis à la loi du travail, il faut choisir un métier, un seul, et l’exercer de toutes ses forces et de tout son coeur,

sous les regards de Dieu.[1]

  1. Les scènes XVI et XVII de cette petite comédie sont inspirées de la célèbre farce : L’Avocat Patelin.