Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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COLLOQUE
Où l’avez-vous vu ? A Paris. Comment se porte-t-il ? Il se portait fort bien quand j’en partis. Y est-il établi ? Oui, monsieur. Est-il marié ? Non, mais il est sur le point de le faire. Que fait-il là ? Il est avocat, et y est très estimé. Avez-vous bu avec lui ? Oui, nous avons bu plusieurs fois à votre santé. Y tient-il maison ? Oui, monsieur. Quand y étiez-vous ? Le mois passé. Ne reviendra-t-il pas en Bretagne ? Peut-être. Adieu, monsieur, portez-vous bien. XXIX. DIALOGUE Entre deux jeunes Demoiselles. Vous êtes bien venue, mademoiselle, j’allais vous voir. Votre très-humble, mademoiselle, comment |
Pelec’h hoc’h eus-en guelet ? En Paris. Penaus anezan ? Iac’h manific he oa pa bartiis ac’hano. Eno ef-en etablisset ? Ia, autrou. Demezet ef en ? N’en d’ê quet, mæs ema var ar poënt d’en ober. Petra a ra en eno ? Alvocad eo, hac istimet bras eo eno. Efet hoc'h eus-hu gantan ? Ia, efet hon eus meur a veic’h d’ho iec’het. Derc’hel a ra-en ti eno ? Ia, autrou. Pegouls e oac’h-hu eno ? Ar mis tremenet. Ne zistroïo-en quet en Breiz ? Marteze. Kenavo, autrou, iec'het mat deoc’h. XXIX. DIALOG Etre diou Demezel iaouanc. Deut mat oc’h, mamezel, mont a ren d’ho quelet. Ho servijeres humbl, mamezel, penaus ac’ha- |