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Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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COLLOQUE

Ma chère Sœur,

J’ai reçu votre lettre avee tant de joie, que, dans mon mal, elle m’a procuré une santé parfaite : jugez donc par là que je n’ai de plus grande satisfaction que quand j’ap-prends de vos nouvelles, et que je vois que je suis toujours dans votre souvenir, en recevant des marques de votre amitié, aussi je vous jure que si je ne puis assez reconnaître cette bonté comme je voudrais, je la loue au moins et l’estime comme elle mérite. J’espère avoir bientôt l’hon-neur de vous voir, et de vous témoi-gner de bouche que je suis,
Ma très-chère Sœur,
Votre très-humble et
affectionnée servante....



Madame et chère Cousine,

Vous devez être persuadée plus que personne, quoique je sois éloi-

Ma C'hoar quer,

Diguemeret am eus ho lizcr gant quement a joa, m’e deus em c’hlènvet digacet d’in ûr iec’het parfet : mennit ac’hano penos n’em eus quet a vrassoc’h dudi eguet pa allàn desqui eus ho quelo mat, hac e velàn ez oun ato en ho prassa sourci, pa digue-meren ar marcou eus ho carantez ; evelse e touàn deoc’h ne allàn quet bezâ re anaoudec d’ar garantez-se, evel ma falfe d’in da viana me he meuleudi hac istim evel ma verit. Me esper caout souden an enor d’ho quelet, ha da testeni deoc'h a c’henou ez oun,
Ma C'hoar guer,
Ho servijeres humbl
hac affectionnet...



Itron ha Quiniterv guer,

C'houi a dle beza persuadet a-grenn mui eguet den ebet, peguement