Pajenn:Feiz ha Breiz 1903-1907.djvu/375

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_ 74 - kappa. Je me suis laissé dire que, d’après César, les Gaulois de son temps se servaient des earactères grecs pour écrire. Le mot alphabet lui-même est grec. Je con- clus qu’il y a avantagc k employer le ft, réservant le c pour les lettres doubles ch, c’h. Ledialecte de Vannes a un rapport frappant avec lc grec. L’infinitif est en ein comme en grec. Notre langue est aussi ancienne que le grec et le latin. II ne lui a manqué que la culture. Alphabet Le regrettè M. Normant, dans son lexique breton- fran$ais ne met pas la lettrc Y dans son alphabet. Je trouve qu’il a eu raison de ne pas la mettre au nombre des voyelles parce qu’elle aurait fait double emploi aveclT. Mais je pense qu’clle doit trouver sa place parmi les consonnes aussi bien que le \V. Une consonne, en effet. ne peut se prononcer seule sans le secours d’une voyeile. Or Y est dans ce cas. (A suivre). G. C. APEROU HISTORIQUE Sur Pétat de la Religion dans le Pays de Galles depuis la Réforme jusqu’â nos jours (Suite) S V Disons un mot des services religieux de ces différenles Sectes. —L’ordre duscrvicereligieuxanglicanestexposé dans leur livrc: I)e la Prière commune (Book of jCommon Prayer): il consiste en Psaumes et Hymnes adaptés â la saison. aux circonstances, avec des cxtraits de la Sainte Ecriture, le Credo de Xicêe, différentes collectes et prières dont quelques-unes ontétélittéralenicnttraduitesdu mis- sel ct du bréviaire romains: la plupart des autres ont cté altérées. Le sermon se fait vers la fin. Dans les trente dernières annces, les Anglicans ont beaucoup fait pour donner plus de vie et de splendeur ù leurs serviccs, en y introduisant la musique. Beaucoup de prièrcs, qui étaient autrefois récitécs négligemment par le ministre, alterna- Digitized by CjOOgl