Pour se rendre au désir exprimé par la famille Le Gonidec, MM. Troude et Milin se sont chargés de revoir le manuscrit de la Bible bretonne et de le corriger, le premier au point de vue scientifique, le second au point de vue théologique. — Il a été convenu que tout changement ou addition serait signé de l’initiale du correcteur.
Il importait, à plus d’un titre, que nous fussions en possession d’un ouvrage fait à l’époque que j’appellerai la renaissance de la langue écrite ; tel est l’ouvrage de Le Gonidec, ouvrage que M. L. Prud’homme, de Saint-Brieuc, s’est chargé d’éditer avec un zèle tout patriotique. — C’est le premier jalon jeté sur la route.
Par ces motifs, les correcteurs se sont fait un devoir de conserver, telle qu’elle a été écrite, l’oeuvre de Le Gonidec. Ils se sont bornés à rectifier quelques expressions qui leur ont paru hasardées, et à remplacer, par des mots apparte-