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Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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JEAN-MARIE LE JEAN

celtisant de Nantes, collaborateur de La revue de Bretagne et de Vendée.

BIBLIOGRAPHIE : — Parezian Romen = « Paroissien Romain » (H. Vatar, ed., Rennes, 1844).

A CONSULTER : Charles de Gaulle : La Littérature armoricaine au commencement de 1866 (« Revue de Bretape et de Vendée », 1866) ; — Breuriez Breiz-izel = « Société des bardes Bretons », statuts, avec un choix d’œuvres des adhérents (1 br. in-8°, A. Ledan-Hena, imp., Morlaix, 1869) ; — Joseph Rousse : La Poésie bretonne au XIXe siècle (in-18, Lethielleux, éd, Paris, 1893) ; — A. van Bever : Les Poètes du Terroir, anthologie, tome 1er (3 vol. in-16, Delagrave, éd., Paris. 1908) ; — François Jaffrennou : Breiziz = « Les Bretons », anthologie (in-18, Imp. du Peuple, Carhaix, 1911).


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BREIZ

Kentoc’h mervel eged en em vastare !


« Daoubleget war ma fenn-baz evel eur baourez dall,
E oann o vont gand ann hent, marc’heduz braz ba fall,
Hag e lavaren zioulik, daelou em daoulagad :
— Doue !… me zo enn dilez evel eunn emzivad.




LA BRETAGNE

Potius mori quam fœdari !

« Courbée sur mon penn-baz, telle qu’une mendiante aveugle, — Je marchais sur la route, très inquiète et très exténuée, — Et je me disais tout bas, les larmes aux yeux : — Mon Dieu !… je suis dans l’abandon comme une pauvre orpheline.




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