OBSERVATIONS SUR LE CONTE PRÉCÉDENT.
Ce conte est en grande partie composé de différents contes que l'on rencontre ailleurs séparément. On peut comparer : I. Le conte de l'enfant qui sert chez le Diable dans l'enfer, et doit attiser le feu sous les chaudières oili se trouvent les pauvres âmes, et au- quel il est défendu d'en lever le couvercle. Voyez mes observations sur ce conte dans le Jahrbuch fur Romanische iind Englische Literaîur, tome VII, p. 268; II. Les contes que j'ai réunis dans le même recueil, tome VIII, p. 2 56 et suiv.^ où l'on retrouve la chambre défendue, la coloration dorée que revêtent les cheveux du héros et sa fuite à l'aide d'un cheval enchanté; III. Le conte du sorcier et de son apprenti qui après différentes méta- morphoses tue son maître qui s'était aussi diversement transformé : Siddhi-kûr, trad. allem. d'Jùlg, p. i; Benfey: Pantschatantra, tome], p. 410; Les Quarante Vizirs, trad. ail. de Behrnauer, p. 195; von Hahn: Griechische Mxrchen, n" 68; Wuk Stephanowitsch Karadschitsch : Volks- mtzrchenderSerben, n° 6; Straparole: Noîti, VIII, 5; Schott: Walachische Marchen, rf 1 8; Grimm: Kinder und Hausmarchen, n" 68; Mùllenhoff: Sagen, M(Zrchen und Lieder der Herzogtimmer Schleswig, Holslein, und Lauenburg, no 27 des M<£rchen; Prœhle: M^rchen fiir die Jugend, n" 26; Schœnwerth, Aus der Oberpfalz, tome III, p. 211; Waldau, Bœhmisches Mxrchenbuch, p. 116; Polnische Mdrchen, traduit de Woycicki par Lewestam, p. 1 10; Glinski: Bajarz Polski, tome I, p. 188; Etlar : Eventyr og Folkesagn fra Jylland, p. 56; Grundtvig : Garnie danske Minder i Folkemunde, tome I, pp. 228 et 2^1; Asbjœrnsen et Moë : Norske Folkeeveniyr, n" 57. Dans tous ces contes, à l'exception du conte kalmouck du Siddhi-kiir, lors de la vente du bœuf ou du cheval dans lequel s'est transformé l'apprenti sorcier, la corde ou la bride ne doit pas être livrée à l'acheteur. Dans le conte des Quarante Vizirs, dans les contes grec et serbe, le jeune sor-