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Adlennet eo bet ar bajenn-mañ
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et Pomeno, marquises de second ordre, à chacune desquelles il lègue en mourant cent écus de rente. Avant d’accorder ces écompenses aux objets de sa débauche, le marquis de Guerrand a soin de mettre, comme contrepoids dans la balance, à son actif devant Dieu, sept ou huit autres legs pieux a différentes églises et chapelles des environs. Après avoir ainsi diminué le douaire de la marquise, il meurt en !a suppliant d’excécuter sa dernière volonté et de faire bâtir un hôpital où, dit-il, douze pauvres devront toujours être à l’abri du besoin, avec un prêtre pour les insruire. C’est sans nul doute de cet hôpital que parle M. de la Villemarqué.

MARO MARKIZ GWERRAND


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Mar plij gan-hec’h e selaoufet
Eur werz neve a zo-savet,
Eur werz neve a zo savet ;
Da varkiz Gwerrand ez eo gred.

An aotrou markiz zo enn Gwerand
O vont d’ober he destamant,
0 vont d’ober he destamant ;
ar varkizez zo enn Guengam.


LA MORT
DU MARQUIS DE GERRAND


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S’il vous plaît vous écouterez
Un chant nouveau qui est composé,
Un chant nouveau qui est composé ;
Au marquis de Guerrand il est fait.

Monsieur le marquis est à Guerrand
Il va faire son testament,
Il va faire son testament ;
La marquise est à Guingamp [1].

  1. Selon la tradition, ce nom signifierait arbre recourbé. A l’origine, il
    n’existait a Guingamp qu’un ancien château dans la cour duquel fut renfermé un arbre recourbé, d’où le château fut appelé Kastel ar wezen gamm, le château de l’arbre recourbé. Comme il avait reçu son nom, ce château le donna en partie à la ville qui plus tard s’éleva à ses côtés. Ceux qui font des étymologies ad libitum ont vu un Camp blanc dans Guingamp, où le p final fait le même effet que le t de Mingant (maen—men-kamm) si-