« Evel a lerfet a vo gret,
» Aour hag arc’hant a vo kavet. »
« Pemzek mevellien zo em zi :
» Peb abit zu d’he a roinn
» Peb abit zu da zougen kaon
» M’ho dezo sonj euz an anaon. »
« Etre Montroulez ha Gwerrand,
» M’em beuz eur varkizez ha kant ;
» Etre Gwerrand ha Pomeno,
» Em beuz kemend all tro war dro.
» Peb a gant skoet leve roinn d’he
» Hag ho po c’hoaz muioc’h vit-he
» Ma fried paour, ma em zentet,
» ’nn ospital neve vo savet ;
» Vo enn-han daouzek a beorien,
» Dalek breman da virviken ;
» Eur beleg mad d’ho c’helenn-hi,
» Ha ne vanko mann enn ho zi. »
» Comme vous le direz, il sera fait,
» On trouvera de l’or et de l’argent. »
« Il y quinze domestiques dans ma maison :
» Je leur donnerai à chacun un habit noir,
» A chacun un habit noir pour porter deuil,
» Afin qu’ils se rappellent les trépassés.
» Entre Morlaix et Guerrand
» J’ai cent et une marquises ;
» Entre Guerrand et Pomeno,
» J’en ai autant ou environ.
» Je leur donnerai à chacune cent écus de rente
» Et vous, marquise, vous aurez encore bien plus
» Ma pauvre épouse, si vous tenez a faire ma volonté, » Un nouvel hôpital sera bâti ;
» Qui renfermera douze pauvres
» D’aujourd'hui à toujours,
» Un bon prêtre pour les instruire,
» Et auxquels rien ne manquera dans leur maison. »