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Kadarnaet eo bet ar bajenn-mañ
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pas la vérité, il voit, il admire, il parle. — D’où je conclus que si l’histoire pouvait être faite et suivie sur des récits populaires non interrompus, elle serait, quoique grossière, plus palpitante, plus vraie, d’une allure plus franche, plus dégagée d’hypothèses que toutes celles que composent parfois de nos jours certains écrivains qui, quelques volumes écrits et leur jugement formulé, saluent le public, tirent le rideau et s’en vont disant : la farce est jouée.

BIRON HA D’ESTIN


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Biron en deuz c’hoant dansal
Da rei da z’Estin ar bal.
« Pa gerrot, ’mezan, mignon ;
» Ho klask rann pell zo heb aon ;
» P’am beuz ho kavet,
» E raimp eur menuet.

Biron laouen hag ampart
A blant c’houez enn he vombard,
Ha d’Estin, gant he viniou,
Zispleg he jarritellou,
Ha dioc’h ar muzik
A lamm ’vel eur bik.

D’Estin gant he zifoc’hel
A sko ’r Biron endra c’hell
« Ac’hanta, ’mezhan, Biron,
» A gil ez it, va mignon ;


BYRON ET D’ESTAING.


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<poem style="margin-left:25%;"> Byron désire danser et Donner un bal à d’Estaing. « A votre service, ami, dit ce dernier ; » Je suis sans peur et vous cherche depuis longtemps ;

» puisque je vous trouve,
» Nous allons faire un menuet. »

Byron joyeux et dispos Souffle dans sa bombarde, Et d’Estaing avec son biniou Déploie ses jarrets ;

Au son de la musique,
Il saute comme une pie.

D’Estaing avec sa sarbacane Frappe Byron tant qu'il peut. « Eh bien, dit-il, Byron, » vous reculez, mon ami ;