Quand elle passait par Pontorson, — son cœur fit un éclat :
« Vous êtes cruel comme un bœuf » — puisque vous ne pleurez pas en le passant.
» Vous voyez cependant ma haquenée — qui s’agenouille avec moi.
» Mais, dites-moi, grand Juif, — ne suis-je pas près de votre maison ? »
Il y a cent lieues d’ici Paris, — cent lieues plus loin est le pays du Juif.
Le grand Juif disait — à sa mère en arrivant chez lui :
— « Voilà que j’amène ici — la plus jolie fille que je trouve. »
— « Pourquoi ne pas la laisser à son père, — si elle n’est venue de bonne volonté ? — Je lui vois des larmes dans les yeux. »
Pa voa o tremenn Pontorson
Ec’h eure eur strak he c’halon :
« Kri oc’h c’houi evel eunn ijen
Pa na welet euz hen tremen.
Ha c’houi welet ma ankane
O vont d’ann daoulin koulz ha me. »
Mez, Jouiz braz, livirit d’in
Ha n’oun ket erru tost d’ho ti ?
Kant leo a zo c’han da Bariz,
Kant leo tu all man bro ar Jouiz.
Ar Jouiz braz a lavare
D’he vamm er ger pa-n-arie :
Chetu deut gan-in aman
Brava plac’h iaouank a gavan.
Perag n’he lezel gant he zad
Mar n’eo ked deut gant he grad vad ?
E man ’n dour war he daoulagad…