— « J’aimerais mieux une jupe de grosse toile, — si c’était
ma mère qui me la donnerait. »
Petite Louise Le Roux disait, — de la fenêtre de sa chambre, un jour :
— « M’est avis que j’entends — le dindon de mon père chanter. »
— « Comment pourriez-vous l’entendre , — vous qui êtes à cinq cents lieues de lui ? »
Petite Louise Le Roux disait, — de la fenêtre de sa chambre, un jour :
— « 0 roitelet, petit oiseau qui voles, — fais mes compliments aux gens de mon pays,
» Hormis à mon frère Louis, le voleur, — qui m’a vendue au Juif.
» Dis-leur que je suis auprès du feu, — à chauffer un petit juif,
— Eur vroz barlin ve well gan-in
Ma vije ma mamm he roje d’in.
Louizaik ar Rouz a lavare
Diwar frenestr he c’hampr eunn de :
Avis a ra d’in e klevan
Kok indrez ma zad o kanan.
— Penoz oufac’h klevet anean
Ha c’houi pemp kant leo out-han ?
Louizaik ar Rouz a lavare
Diwar frenestr he c’hampr eunn de :
O laouenanik, evnik nij
Gra ma gourc’hemenno d’am broiz,
Nemed d’al laer, ma breur Louiz,
En deuz ma gwerzet d’ar Jouiz.
Lavar d’hee vin tal ann tan
O tomma eur jouiz bihan ;
Eur bugel ker kaer hag ann de
Euz Louiza ar Rouz henvel ec’h e.