Nous, Godefroy SAINT-MARC, par la grâce de Dieu et du Saint-Siége apostolique, Archevêque de Rennes :
Selon le désir qui nous en a été manifesté par MM. Troude et Milin, de Brest, nous avons fait lire et examiner avec le plus grand soin leur traduction, en breton de Léon, de l’Imitation de N.-S. J.-C., d’après le texte de La Mennais. Comme nous l’avons trouvée parfaitement conforme à la version latine, et écrite dans le langage le plus correct, nous croyons que cette œuvre est utile et très-avantageuse pour porter d’admirables fruits de grâce et de salut parmi le peuple de la Basse-Bretagne, et aussi pour amener beaucoup d’âmes à la vraie connaissance et à l’amour de N.-S. J.-C., dans un pays qui a su, jusqu’à ce jour, conserver la foi et la simplicité des anciens Chrétiens.
C’est pourquoi, par les présentes, nous nous rendons à leur vœu et nous engageons les Bretons de la province que Dieu a confiés à notre garde, à lire souvent et attentivement le livre cité plus haut.
Donné à Rennes, le 7 mars de l’an de grâce 1862, Jour de la fête de la Sainte-Couronne d’Epines.
- † GODEFROY, Archevêque de Rennes.
- Ploërmel, le 5 janvier 1860.
- Monsieur,
M. l’abbé J. M. de la Mennais s’empresse de vous falre savoir, par mon intermédiaire, qu’il vous accorde bien volontiers l’autorisation que vous iui demandez par votre lettre du 1er courant. (Traduire en breton les réflexions de l’abbé de la Mennais (Imitation de J.-C.)
II s’estime heureux, Monsieur, de pouvoir vous assurer, par cette concession, de la sympathie qu’il accorde à votre travail. Puisse-t-il atteindre le but qui vous l’a fait entreprendre, et produire, parmi nos chers Bretons, tout le bien que ce précieux ouvrage fait dans le reste du monde catholique.
Veuillez agréer, etc.
F : LADISLAS,
Directeur