An Daou Vreur
Oberennoù damheñvel pe handelvoù all zo ivez, gwelout Ann daou vreur.
« Mar an-me d’an arme, ’vel ma tlean monet, |
TRADUCTION. — « Si je vais à l’armée comme je dois y aller, — Où mettrai-je ma femme à garder ? » « Envoyez-la chez moi, mon cher frère. si vous voulez, — Je la mettrai dans la chambre avec mes demoiselles. »
Chanté par Maryvonne Nicol, Plouguiel..
N. B. — Marie-Jeanne Le Bail et Maryvonne Le Flem, de Port Blanc, m’ont également chanté cet air, mais avec le si bémol, c’est-à-dire en ré mineur.
Mar gan-me d’an arme ’vel ma laran monet |
TRADUCTION. — Si je vais à l’armée comme je dis y aller [que j’y irai] — Où mettrai-je ma femme à garder (bis) ?
Chanté par Maryvonne Bouillonnec, Treguier.
Mar dan-me d’an arme, ’lec’h e rankan monet, |
TRADUCTION. — Si je vais à l’armée, où je dois aller, (bis) — Où mettrai-je mon épouse à garder ?
Chanté par Marie Poullain, Le Merzer.
Communiqué par M. F. Vallée.
N. B. — Sous le titre Itron ar Faouet (La Dame du Faouet), on trouvera une variante de cette chanson dans les Chants Populaires Bretons du Pays de Cornouailles, de M. H. Guillerm.